Utilitarisme
| Cliquez ici pour souligner les points importants |
Jeremy Bentham est un philosophe tr�s bien connu � travers le monde car c�est l�homme fondateur de la th�orie de l�utilitarisme (utilit�), une conception qui est encore pr�sent parmi plusieurs formes de gouvernement et de tribunaux � travers le monde.
Le principe de l�utilit� a �t� modernis� par le philosophe John Austin (1790-1859). Austin soutien que le principal objet du gouvernement et du droit est d�am�liorer le bonheur humain.
Austin, un pionnier du concept de l�utilitarisme, a �t� fortement influenc� par les points de vues de Jeremy Bentham, le fondateur de l�utilit�. Selon Bentham, les humains sont motiv�s et influenc�s par le d�sir d�avoir du plaisir et d��viter la souffrance. En permettant sa th�orie, il sera logique que le syst�me judiciaire ait pour objet de produire le � le plus grand bonheur pour le plus grand nombre�. Au conseil de Bentham, la loi n�cessitait :
- l�existence d�une figure autoritaire telles que le Parlement ou les tribunaux donc touts les citoyens et citoyennes doivent ob�ir;
- le peuple ou tout autorit� inf�rieur sur le plan politique doit �tre inform� � propos de la communication de d�cisions ou de commandements l�gislatifs telles que les lois et la common law;
- l�imposition d�un devoir de soumission;
- l�ex�cution par la menace de ch�timents ou de sanctions l�gislatives.
Terminons avec la question de la curiosit�. Les humains sont-ils par nature curieux? Jeremy Bentham et John Stuart Mill (1806-1873), tous deux Anglais et utilitaristes, affirment que la curiosit� fait partie de l�apprentissage humain; celui-ci d�veloppe ses habilet�s et ses connaissances en r�pondant aux tendances curieuses qui l�incite � faire l�exp�rience de ph�nom�nes. Chez la majorit� des utilitaristes, le concept de la curiosit� est utile car il am�ne des r�ponses � certaines questions, ce qui la rend donc bonne.
Cependant, l��crivain philosophe fran�ais Voltaire (1694-1778) su contredire les propos lanc�s par les philosophes utilitaristes; selon lui, les hommes seraient, par nature, non curieux. D�apr�s Voltaire, per�u comme vulgarisateur de la r�alit�, les �tres humains, en g�n�ral, ont trop de pr�occupations pour se laisser emporter par la curiosit�. Ils peuvent tr�s bien vivre une vie normale, sans avoir � r�pondre des questions sur leur existence, sur leur nature. Les humains, �tres d�habitudes, ont cr�er, pour r�pondre � leur questions, un �tre tout supr�me: Dieu. Alors pourquoi sortir de l�ordinaire et laisser la curiosit� guider nos pens�es, lorsque la religion est l� pour cela?
Les points de vues de Bentham, Austin et Mill sont des concepts qui d�coulent des origines du droit positif. Le droit positif est la croyance que la politique est gouvern�e par l�existence d�une autorit� humaine comme les chefs politiques. Selon Voltaire, les dieux jugent toutes les d�cisions humaines et s�ils sont provoqu�s, ils peuvent utiliser leurs pouvoirs c�leste et exerc�s leurs vengeance sur les gouvernements et leurs royaumes. Ces concepts d�coulent du droit naturel, un ordre moral universel qui est s�par� de tout volont� humaine, des coutumes et des d�cisions politiques.
